Après une première journée sur le pied de guerre pour limiter la pollution provoquée par la rupture d’un pipeline en plein milieu d’un champs dans les Yvelines, les équipes de SODI sont renforcées le mardi 26 février.
Deux semi-citernes Atex et huit camions de pompage et plus d’une trentaine de personnes étaient sur place le second jour. Trois agences régionales Cléon, Lillebonne et Montereau-Fault-Yonne ont participé à cette action exceptionnelle. Cette débauche de moyens a permis à Total d’intervenir partout.
En effet, il fallait :
- pomper dans le pipe éventré pour empêcher tout écoulement
- écrémer les auréoles d’hydrocarbures sur les ruisseaux des alentours
- créer des barrages à l’aide boudins absorbants
- aspirer dans un puisard les hydrocarbures en provenance du drainage des champs
- vidanger un bassin d’orage ayant collecté la nappe noirâtre
Total, prévenu par les habitants de l’apparition d’hydrocarbures, dépêchait sur place un véhicule pour pomper les effluents.
Enfin, des riverains signalaient toute apparition d’hydrocarbure à Total. Nos équipes, envoyées systématiquement sur place, réglaient le problème.
Quelle organisation ?
Pour faire face à l’ampleur des dégâts, une organisation optimale a été nécessaire. Des bâches tampon de stockage pour les produits liquides ainsi que des bennes ont été installées sur place. Les camions de pompage s’occupaient d’aspirer la pollution liquide. Une fois pleins, ils vidaient les effluents dans les bâches tampon pour rester sur zone et ne pas perdre de temps sur la route. Les semi-citernes reprenaient les déchets liquides et faisaient des rotations pour les évacuer vers le dépôt Total de Gargenville où ils seront traités.
Enfin, les déchets solides comme les boudins d’absorbants ont été stockés dans des bennes étanches.
Article Lepoint.fr En raison de l’importance de cette intervention, d’autres actualités sur ce sujet paraîtront prochainement…