Cette simple actualité de la centrale nucléaire du Bugey est très intéressante. Elle évoque en quelques mots l’univers dans lequel évolue SODI.
Tout d’abord, le nucléaire est une industrie qui fonctionne comme beaucoup d’autres. Une centrale, comme n’importe quelle usine, doit être entretenue régulièrement par son service de maintenance. Les périodes de production encrassent les installations, les équipements industriels vieillissent et doivent être contrôlés, réparés, modifiés ou changés.
Le process du site évolue régulièrement et nécessite des travaux. Ainsi, des arrêts d’unités sont programmés plusieurs années à l’avance. Il s’agit d’interruptions de la production sur une partie de la centrale ou sur sa totalité. En raison de l’importance des travaux, des équipes sont mobilisées pour préparer l’arrêt pendant de nombreux mois. Tous les travaux sont listés par équipement, par tâche et par prestataire. Ces tâches regroupées par équipement et ordonnées en fonction de leur déroulement forment des gammes de travail. Ces gammes compilées sur un planning déterminent la durée de l’arrêt et les moyens à mettre en oeuvre pour respecter la durée optimale.
En général, un arrêt de production coûte très cher : les travaux très importants sont onéreux et la centrale arrêtée ne rapporte plus d’argent au site qui a toujours ses charges fixes. C’est pourquoi, les arrêts sont très courts (quelques jours ou semaines) et nécessitent des moyens considérables : de nombreux prestataires avec beaucoup de personnel et de matériel pour intervenir simultanément partout.
Dans cette actualité de EDF, il apparaît des contrôles (expertise de la structure), de la maintenance habituelle car programmée de longue date et des travaux de nettoyage. Ces derniers nécessitent une technique particulière à l’air propulsé à haute intensité par un canon. Cette technique est utilisée pour retirer des dépôts durs (du tartre) sur un support fragile (en PVC). Elle est moins agressive que l’eau sous Très Haute Pression qui pourrait découper le PVC !
La centrale EDF n’oublie pas de rappeler que les déchets issus du nettoyage sont récupérés et envoyés vers une filière de traitement adaptée. Ainsi chaque déchet peut-être stocké, transporté, regroupé, détruit, valorisé ou réemployé. Dans tous les cas, il sera répertorié, tracé jusqu’à sa destination finale.
Enfin, ces travaux occasionnent des risques. Le bruit en l’occurrence qui peut inquiéter le voisinage, mais dont il faut se prémunir, sur place, avec des moyens de protection (balisage, écrans anti-bruit, protections auditives,…). Le prestataire devra protéger son personnel, mais les personnes travaillant à proximité devront être informées des risques et se protéger en suivant les préconisations du plan de prévention. Chaque prestataire a rédigé une procédure de travail et une analyse de risques pour prévenir tout accident. Nous venons d’évoquer les risques liés aux tâches réalisées pour l’arrêt, mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une centrale nucléaire.
Chaque site industriel a ses propres risques. Ici, la radioactivité est l’un d’entre eux. Il nécessite des formations, des protections, des procédures, des suivis de l’exposition,… Voilà en quelques mots, un aperçu du monde de SODI.
En effet, spécialisée en maintenance et nettoyage industriel, SODI intervient sur des sites nucléaires, gère des arrêts, réalise tout type de nettoyage, sait mobiliser des moyens importants et l’encadrement nécessaire.
Pour en savoir plus, découvrez-nous en vidéo ci-dessous.